
Edito n°- 11

de la vie communautaire et du rayonnement
salésien
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Mardi
3 juillet 2012
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Je n’ai mon repos qu’en Dieu seul !
Le mois de juillet, habituellement mois de vacance et de repos pour beaucoup
s’annonce bien ensoleillé et bien humide de part et d’autre de la province.
Ce sont là deux conditions climatiques dont la combinaison est porteuse de
fécondité pour toute semence mise en terre. N’est-ce pas là un appel de la
« nature » à conjuguer les efforts dans la communion pour une fécondité à la
fois spirituelle et matérielle de tout ce qui se met déjà en route ?
Le repos, a-t-on l’habitude de dire, est un changement d’activité, une
rupture avec la routine, la monotonie du cycle mensuel de vie, un arrêt pour
reprendre des forces. C’est un moment où l’on fait le vide de tout ce qui
hante l’esprit pour l’aérer et lui permettre de prendre un nouveau départ.
Certain choisissent de passer leurs vacances sur les plages, en s’exposant
la majeur partie du corps au soleil pour jouir des bienfaits du soleil.
D’autres choisissent d’aller contempler la nature et d’autre encore, le
voyage à la découverte d’autres réalité humaine, d’autres manière tout
autant originale de concevoir la vie, le monde et sa transformation. Ce sont
tout autant de choix qui peuvent inspirer le chrétien qui, de par son statut
de ‘‘citoyen du Ciel’’ dans le monde, se doit d’aller au-delà de tout ces
options ordinaires de passer les vacances pour les rendre extraordinaires.
Ainsi pouvons-nous comprendre les vacances comme une occasion privilégiée
d’oser rompre encore une fois avec tout ce qui nous obsède, tout ce qui pèse
sur notre conscience chrétienne tout ce qui trouble notre tranquillité
intérieure et par conséquent celle de ceux et celle qui nous entourent, pour
faire le vide, lequel est nécessaire pour prendre des forces. Il s’agit là
d’une démarche de foi confiante en l’heureuse ‘‘convenance’’ qu’il a entre
notre misère et la miséricorde infinie du Père. C’est bien là le lieu sûre
de notre repos. L’Église notre mère nous en donne l’opportunité en nous
proposant de célébrer la mémoire des saints comme Camille, Bonaventure et
Ignace de Loyola qui ont chacun selon son charisme particulier, faire le
vide, prendre des force et ainsi retrouver le véritable repos en Dieu.
« Faire le vide, s’exposer au Soleil de Justice pour prendre les forces que
procure ses rayons », c’est bien ce à quoi les Oblats de Saint François de
Sales (osfs) sont appelés à travers leur rassemblement au chapitre général à
Annecy du 30 juillet au 11 Août.
En préparant la célébration de l’élévation de notre Père fondateur (Louis
BRISSON) à la gloire des autels, prions pour que les travaux de ce chapitre,
tout en s’ouvrant aux signes des temps, nous maintiennent dans la fidélité à
son esprit, sa vision de la vie communautaire et du rayonnement salésien.
David AHOSSINOU osfs |